1 Mars 2014
Alors que le prix d’un aller-retour aujourd’hui coûte en moyenne 600 euros, la compagnie low-cost assure être en mesure d’offrir, à l’avenir, des vols pour dix euros seulement. Ceux-ci s’effectueront au départ de 14 grandes villes européennes, avec pour destinations 10 villes américaines pas encore précisées.
Pour arriver à un tel tarif, Michael O’Leary explique que "tous les sièges ne seront pas à dix euros, bien sûr, il y aura aussi besoin d’un nombre très important de sièges business et premium". Les sièges bradés ne seront donc qu’une petite partie du nombre total de places de l’avion, qui présentera un éventail de prix conséquent.
Par ailleurs, Ryanair devrait également appliquer la même stratégie que pour ses vols européens actuels en ne faisant par exemple, la jonction que d’aéroports secondaires, ce qui diminuerait conséquemment les taxes aériennes.
Par ailleurs, la politique de vente de Ryanair restera la même : le prix du billet ne paye que l’accès au siège. Le reste : nourriture, bagage en soute, choix du siège, feront l’objet de charges supplémentaires.
Mais le hic pour proposer de tels tarifs, Ryanair, en dépît de sa stratégie redoutable, n'a pas le principal : les avions. La compagnie n’est en effet munie que d’avions moyen courriers. Sa flotte, composée uniquement de Boeing 737, n’est donc pas adaptée pour franchir l’Atlantique. D’où la nécessité pour Michael O’Leary de faire l’acquisition d’une flotte de 40 ou 50 long-courriers. Une opération qui pourrait prendre dans les quatre ou cinq ans. Pourquoi ? "Les compagnies du Golfe achètent tous les avions disponibles", assure-t-il.