23 Avril 2014
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En effet, selon l'étude "Top des régions" récemment menée par le cabinet NewCorp Conseil, 76 % des français se sont déclarés fiers de leur appartenance régionale. Au niveau national, 41 % d'entre eux se disent "très fiers" de leur région natale tandis que 35 % se disent "assez fiers". Des chiffres qui s'inversent lorsqu'il s'agit de la région d'adoption Le baromètre a notamment révélé une adhésion massive des jeunes à l'identité régionale par rapport à leurs ainés.
49 % des 18-24 ans se disent "très fiers" de leur région d'origine, contre seulement 34 % des 75 ans et plus. Selon le classement, la Bretagne est celle qui suscite le plus l'engouement régional de la part de ses habitants, qu'il s'agisse de la région natale (96 %) ou de celle de résidence (94 %).
L'Alsace arrive en seconde position (93 % des natifs et 82 % pour la région de résidence). Les habitants de Midi-Pyrénées, de l'Aquitaine et du Poitou-Charentes se situent au milieu du classement.
Les Aquitains de naissance sont 80 % à être fiers de leur région. Quant aux résidents, ils sont 78 % à éprouver un sentiment de fierté. La région Midi-Pyrénées se place au pied du podium concernant les résidents, avec un résultat de 84 %. Et 82 % des natifs disent être fiers de leur région.
Soulignons que L'Ile-de-France se trouve en dernière position avec seulement 52 % de personnes fières d'y être nées et 57 % fières d'y habiter.
Les Français connaissent leur histoire ; ils savent que leurs régions sont culturellement et géographiquement différentes, y compris celles à faible identité partagée, comme le Centre et les Pays de la Loire. Ils savent aussi que, dans un monde globalisé, il est essentiel d’avoir des racines, car ce sont des outils de compétitivité. Alain Renaudin, dirigeant du cabinet "NewCorp Conseil"
A noter toutefois que dans ce classement, manque les 5 régions d'outre-mer, ainsi que l'Auvergne, la Corse et le Limousin pour les régions natales. A ces absents, il faut ajouter la Champagne-Ardenne et la Franche-Comté en ce qui concerne les régions d'adoption.
Enfin, un récent sondage Ifop mettait en avant que "dans lequel 60 % des Français se déclarent favorables à la suppression des départements et autant se disent prêts à la réduction de moitié des régions".
Or, selon le cabinet NewCorp Conseil, cette adhésion à la fin des conseils généraux s'explique par le fait que "les Français sont attachés à leur territoire, mais doutent de l’utilité de l’action politique territoriale, et donc de la légitimité de ses moyens".