16 Mai 2014
Après de multiples tentatives, il réussit le pari fou de dompter des ceps qui ont besoin du stress du climat pour produire sous des latitudes justement sans saisons marquées. Avec pugnacité et entouré de spécialistes, en 1999, la première vendange de Rangiroa a été vinifiée et mise en mignonettes !
Depuis, le vin de Tahiti se déguste dans le monde entier. Dominique Auroy ne s’est pas arrêté à cette réussite. Unique viticulteur des lagons, il a voulu sauvegarder et mettre en collection les outils anciens, les pressoirs et autres objets indispensables à la chaîne de la fabrication du vin.
Le livre analyse les actes quotidiens et laborieux des anciens, nous plongeant au coeur de ce qui était le bonheur de l’élaboration du vin et celui de le boire.
À noter quelques anecdotes de parcours : l’origine de l’expression « en avoir marre » ou encore comment les rouliers prélevaient discrètement le vin du tonneau scellé entre la cave et son destinataire, sans que personne ne s’en aperçoive ! Ce livre est un hommage à l’histoire séculaire de la foi des hommes dans le miracle du vin.
L’auteur des textes : Stéphane Bernoud, Mâconnais d’origine, descendant d’une lignée de neuf générations de viticulteurs bourguignons, a tenu à transmettre l’histoire de la vigne et du vin pour que rien ne s’oublie, ni les labeurs, ni les bonheurs, ni les honneurs.
Les outils anciens sont le vecteur de cette transmission, et avec passion il les restaure pour les sauvegarder et les exposer. Il decrit ici l’usage de tout ce qui a eu trait au travail de la vigne et du vin, sans oublier bien entendu la tonnellerie, en les replaçant dans le contexte historique de leur utilité et de leur évolution.