CÔTÉ LOISIRS

Nicolas Vannier dans la tourmente médiatique pour cause de maltraitance

Nicolas Vannier dans la tourmente médiatique pour cause de maltraitance

L'information aurait pu passer inaperçue en cette période estivale. Une soixantaine de chiens ont été retrouvés sous-alimentés, mal soignés, pleins de puces et de vers… Mais voilà, cette découverte a été faite dans le camp de Nicolas Vanier, à Vassieux-en-Vercors, dans la Drôme. Un site dont la fermeture administrative vient d’être ordonnée par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).

« Certains des animaux étaient dans un état cadavérique », déclare Pascale Laroche, responsable de l’Eden Valley, un refuge de la région qui a recueilli dix d’entre eux vendredi dernier. Une situation déjà dénoncée en 2013. En effet, Nicolas Vanier avait fait l’objet d’un contrôle de la DDPP, et son exploitant mis en demeure « d’améliorer les conditions d’hygiène et de sécurité qui n’étaient pas conformes ». D'autre part, des agriculteurs ont accusé les chiens d’avoir tué 32 brebis et d’en avoir blessé 41 autres. Sans compter les dégâts que les canidés auraient causés à la faune sauvage.

De son côté, l'aventurier Vannier se contente de répondre, par vidéo et lettre interposées, sur des questions financières. « Ceux qui se sont succédé à la direction de ce camp étaient, comme moi, des passionnés de chiens, de nature, mais pas des gestionnaires. (...) Pour ma part, je poursuis mes aventures avec mes chiens qui ne sont pas impactés par cette décision, sinon qu’ils seront entraînés ailleurs ».

Nicolas Vannier dans la tourmente médiatique pour cause de maltraitance

Pas un mot, en revanche, sur l’état des huskys, des groenlandais et autres chiens polaires récupérés au camp. « On peut compter leurs côtes tellement ils sont maigres. Mais la seule chose qui préoccupe monsieur Vanier, c’est de se faire valoir et de se faire de l’argent sur le dos des animaux. Le sort de ces derniers ne l’intéresse plus quand ils ne lui sont plus utiles », s’indigne la responsable de l’Eden Valley, qui songe à contacter la Fondation Bardot pour déposer une plainte contre l’aventurier. Affaire à suivre.

Rappelons que Nicolas Vanier avait créé ce camp nomade, il y a cinq ans, pour permettre aux amoureux de la nature de côtoyer les chiens polaires et de pratiquer différentes activités à leurs côtés. Un succès, puisqu’il accueillait chaque année de très nombreux visiteurs.

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