10 Juillet 2014
Le texte, dans son actuelle version, prévoit de supprimer la clause générale de compétence et de transférer des blocs de compétences exclusives aux régions en matière de développement économique, de transport et de transition énergétique. Pour le tourisme plus précisément, l'Article 5 "entend faire des conseils régionaux les chefs de file du développement touristique. Ils devront tous adopter un schéma régional pour fixer les objectifs stratégiques d'aménagement, de développement et de promotion".
L'article propose également la possibilité de fusionner des organismes locaux de tourisme. Même s'ils ne sont pas situés dans la même région. De plus, si le Code du Tourisme oblige aujourd'hui la création de Comité régionaux du Tourisme (CRT) pour chaque région, l'article 5 du projet de loi évoque seulement une "possibilité" à ce sujet. D'autres articles (Art. 18 à 21) soulignent l'opportunité de créer des offices de tourisme intercommunaux. Quant à l'Article 23, il prévoit purement et simplement le transfert ou la délégation des compétences tourisme des départements vers les métropoles.
Pour autant, le CDT et les offices de tourisme locaux à priori ne devraient pas disparaître. Ils seraient cependant mis à la disposition de la métropole. Elle en assurera la gestion et pourra en créer de nouveaux. Le feuilleton continue...
Articles associés
- Le Sénat rejette la nouvelle carte des régions
- Réforme territoriale : les députés rejettent la demande de référendum du Sénat
- Les régions se mobilisent contre le projet de réforme territoriale
- Les français de plus en plus fiers de leur région
- Les régions doivent-elles fusionner pour être plus performantes ?
- 14 regions avec des surprises !