17 Juillet 2014
C'est un constat : si le *marché des vins continue à s’éroder, la perte d’acheteurs pour sa part, se ralentit : -0,7 % entre 2013 et 2014, contre -1,4 % l’année précédente. La cause ? Les couples d’âge moyen (50 - 64 ans), qui pénalisent surtout les AOP et les vins sans IG.
Côté satisfaction, le budget d’achat moyen continue d’augmenter à 131,4 €/an (+ 0,7 €), ainsi que le prix moyen (2,4 €/col). Cette légère embellie est dû d'une part, par la perte de vitesse du hard discount, la bonne dynamique des magasins de proximité et d'autre part, du réseau hyper et supermarchés. Seul bémol : les magasins spécialisés et la vente directe peinent à trouver de la croissance, alors que les ventes en ligne progressent.
Le rosé reste la seule couleur qui progresse sur le marché des vins tranquilles avec + 177 000 acheteurs entre 2010 et 2013. Ces vins ont aussi le vent en.. pompe. C'est ce que démontre cette enquête : 4,5 % des foyers français en acquièrent, dont 143 000 acheteurs gagnés en 2013. Cette « rosomania » se remarque aussi sur d’autres alcools tels que les pastis rosé, porto pink, bière rosée...
Quant au fameux Bag-in-box (Bib), il courtise de nouveaux consommateurs. Il progresse de 8% en 2013, une constatation positive pour les marques de distributeurs. En effet, ce gain explique 41 % de la croissance du Bib. 59 % de la croissance est en fait un transfert, surtout à partir des bouteilles de 75 cl, mais aussi un peu à partir du cubitainer.
Enfin, soulignons la chute des vins étrangers en GMS. Sur douze mois arrêtés au 27 avril 2014, les volumes de vins tranquilles hors France pouvant se prévaloir d’une appellation géographique ont chuté de - 9,6 % en hypers et supers, selon Iri. A peine plus de 7 millions de litres ont été écoulés sur un an.
*Données provenant du CNIV, Comité National des Interprofessions des Vins à appellation d'origine.