21 Novembre 2014
Après plusieurs mois de débat, parfois agité, la nouvelle carte de France à treize régions a été adoptée par l’Assemblée nationale en deuxième lecture dans la nuit de mercredi à jeudi.
Six heures de débat ont été nécessaires pour que l’article 1er du projet de loi sur la réforme territoriale soit voté. Aucune modification n’a par ailleurs été ajoutée, la soixantaine d’amendements présentés pour modifier ou supprimer l’article ayant tous été rejetés. Bernard Cazeneuve a estimé que la carte du gouvernement avait été "amendée, discutée, transformée dans un dialogue allé à son terme".
Le ministre de l'Intérieur a également rappelé à la chambre basse la nécessité de certains découpages contestés, insistant sur le fait de donner aux régions concernées la "taille critique" nécessaire pour faire le poids face aux autres régions européennes.
De son côté le secrétaire d’État à la réforme territoriale, André Vallini a souligné qu’"aucune carte ne fera jamais l’unanimité" mais que pour autant le gouvernement ne souhaitait "ni heurter ni gommer les identités locales". Il a ensuite sommé les députés à "faire cette nouvelle cartes des régions et cette réforme territoriale que les Français attendent".
Soulignons que les élus alsaciens ont tenté en vain et ce, jusqu’à la fin de la séance de maintenir une Alsace seule. Les représentants bretons ne sont pas non plus parvenus à réunir les cinq départements qui auraient permis la reconstitution de la Bretagne historique telle qu’elle existait avant un décret datant de Vichy.