16 Avril 2020
Soutenir l'agriculture Paysanne !
Aujourd’hui, plus que jamais, Slow Food Bizi Ona Pays Basque entend créer du lien entre producteurs et consommateurs de produits de qualité de ses fermes !
Grâce au concours de producteurs, professionnels des métiers de bouche et bénévoles, une liste de producteurs est proposée pour commander et réceptionner les produits (agneau, fromage, jus etc) auprès de plus de 10 points relais (restaurants, bars, pâtisserie, boucherie etc) dans les meilleures conditions, selon les règles #Covid19. En voici la liste.
L'hôpital de Bayonne ouvre chaque jour ses cuisines aux chefs de l'alliance des cuisiniers et aux producteurs pour leur permettre de cuisiner les repas des soignants.
Slow Food Paris Région - #LesChefsaveclessoignants appellent tous les professionnels à se mobiliser!
C’est lors de situations de crise que l’on peut voir des chaînes de solidarité se mettre en place. Les équipes médicales sont particulièrement mobilisées et sous pression et c’est une course contre la montre entre l’accélération du nombre de personnes contaminées et la capacité des ressources médicales pour accueillir les personnes à hospitaliser.
Pour leur témoigner du soutien de la population dans cette épreuve, c’est toute une chaîne de bénévoles qui s’est mise en action. Les animateurs à l’initiative du projet sont notamment Guillaume Gomez le chef de l’Elysée, notre confrère journaliste gastronomique Stéphane Méjanès... et à leurs côté, des grossistes, le Marché International de Rungis , le site TipToque et l’APHP- Hôpitaux de Paris. Les chefs sont invités à cuisiner pour le personnel médical.
Le site Tiptoque recueille les inscriptions des cuisiniers, centralise les besoins des établissements de santé et assure la coordination entre tous les acteurs. En province, ce système fonctionne aussi, des particuliers interviennent aussi. Au sein du réseau Slow Food, tous les professionnels ou volontaires sont invités à participer à ce type d’opérations. Plus d'information sur le site https://www.leschefsaveclessoignants.fr/
En Normandie, les réseaux militants et les producteurs s’organisent afin de palier à l’impact de la fermeture des marchés alimentaires de plein air
Suite à la décision de fermeture des marchés de plein air prise par les pouvoirs publics en raison de l’épidémie de coronavirus, spontanément, des réseaux de citoyens ont organisé avec leurs maraîchers des systèmes de livraisons groupées dans différents quartiers de la Métropole normande.
A la campagne les systèmes de vente à la ferme connaissent un essor sans précédent et la solidarité paysanne joue pleinement.
En milieu urbain, le réseau local de Slow Food Terre Normande participe activement à la création d’un Drive fermier éphémère, s’efforce d’éviter que cette crise soit fatale pour les producteurs les plus fragiles.
Par son interprétation particulière des textes officiels, c'est inacceptable que le Préfet de Seine-Maritime, n’accepte aucune dérogation concernant la réouverture des marchés suite aux accords passés le 26 mars entre le gouvernement et la Confédération Paysanne...
Slow Food Paris Région apporte son soutien à l’Ecole Comestible
Camille Labro auteure et journaliste culinaire a créé L’Ecole Comestible dont les principes reposent sur ceux de l’Edible Schoolyard d’Alice Waters Vice Présidente de Slow Food International. Camille a notamment traduit l’ouvrage d’Alice Waters « L’art de la cuisine simple » .
L’Ecole Comestible est une structure à but non lucratif qui rêve de “changer le monde en éduquant au goût”, en faisant entrer dans les écoles l’éducation alimentaire de la graine à l'assiette. L'objectif est d'améliorer la manière dont les enfants mangent au quotidien, mais aussi le rapport qu’ils ont à la nourriture, à la terre et aux producteurs - en les aidant à façonner un meilleur monde pour demain.
Toute personne souhaitant contribuer, d’une manière ou d’une autre, à l’éducation alimentaire des enfants peut adhérer à l’école comestible. Les associations qui œuvrent déjà dans le domaine sont invitées à se joindre à l'Ecole Comestible...
En 4 mois, une trentaine d'ateliers comestibles ont été dispensés : les enfants ont exploré leurs cinq sens, les goûts primaires, les aromates, les graines, le miel. Ils ont rencontré des paysans maraîchers, des boulangers, des fromagers. Ils ont aussi pilé des pestos, fouetté des vinaigrettes, dévoré des soupes de fanes, fabriqué des pâtes fraîches, du pain, des bredele, des faisselles, des boulettes végétales et même du beurre. Ils ont mis en terre plein de petites graines, et ont (in extremis), emporté tous les semis chez eux.
Revue de presse pour réfléchir pendant le confinement...
La crise du coronavirus touche de plein fouet la sécurité sanitaire de nos sociétés, provoque un nombre important de décès, le dépassement de nos systèmes de soin, le confinement d’une majorité de la population, l’arrêt brutal d’activités économiques, la fermeture des frontières, la réorganisation en urgence des systèmes alimentaires et ceci à l’échelle mondiale.
Pour toutes ces raisons, elle suscite une grande interrogation sur ses causes profondes et sa fulgurante propagation dans un monde globalisé et hyper-connecté.
De nombreuses sources documentaires relevées pointent la déstabilisation des écosystèmes, la surexploitation des ressources naturelles, l'industrialisation des modèles agricoles et d'élevage comme source du passage de la barrière des espèces pour ce virus. Globalisation, intensification des transports d’affaire, commerciaux ou touristiques sont aussi mis en cause comme vecteurs rapides de contagion entre des métropoles surpeuplées. CONTINUEZ LA LECTURE PAR ICI...