12 Décembre 2012
Pour la grande fête du court métrage pilotée par le Centre National du Cinéma et de l’image animée, le musée du quai Branly diffuse les courts des étudiants en cinéma du Master Ciné-Sorbonne, ainsi qu’un film sur la fin de monde Maya et un ciné-club africain retraçant 50 ans de courts métrages.
Le 21 décembre, c’est Le jour le plus Court, la fête du court métrage. Cette année, le musée du quai Branly a invité des étudiants du Master Professionnel de Cinéma de l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris I) à explorer ses collections, la caméra à la main. Ces 5 jeunes talents montrent ainsi le musée sous un angle nouveau, par le prisme de leurs inspirations traduites dans un court métrage.
Après la diffusion de ces œuvres inédites en salon de lecture Jacques Kerchache, les étudiants participent à une conversation avec leur public, et évoquent leur passion pour le court et leur engagement dans l’opération. Le musée propose également la projection du Mystère de la stèle Maya, un documentaire sur les fameuses prophéties annonçant peut-être la fin du monde, suivie d’une conférence de Jean-Michel Hoppan, chercheur au CNRS spécialiste en écriture Maya.
Des oeuvres reconnues comme des objets d'art
En salle de cinéma, les spectateurs peuvent découvrir en continu la série « Les arts du Mythe » : chaque épisode de cette collection consacrée aux arts premiers présente une œuvre emblématique des collections du musée, le mythe auquel elle est liée, son usage, son histoire et le regard que l’on porte aujourd’hui sur elle, ici ou là-bas. Objets de curiosités, longtemps dédaignés, puis considérés comme de simples documents ethnographiques, ces œuvres sont aujourd’hui reconnues comme de véritables objets d’art.
Enfin, avec l’aide de l’association Racines créée par la journaliste Catherine Ruelle et de la Cinémathèque Afrique (sous l’égide de l’Institut Français), le musée du quai Branly retrace 50 ans de films courts issus du continent africain avec des films de tous genres : fiction, documentaire ou animation, venus notamment du Sénégal, du Congo, de Madagascar… Certaines projections sont suivies d’une rencontre avec des réalisateurs.