CÔTÉ LOISIRS

J'ai testé pour vous : Jaja... un an plus tard !

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En janvier 2011, Gilles Pudlowski postait une information sur le restaurant Jaja après une visite de Didier Chambeau. Colette Monsat du Figaro l'a passé en revue en mars dernier avec un article plutôt élogieux. Deux avis de chroniqueurs gastronomiques valent mieux qu'un, je décide donc d'y déjeuner samedi dernier (21 avril) en compagnie d'une amie de Cape Town. Verdict.

Jaja-D4.jpgJaja est le second restaurant de l'ex-rédacteur en chef du magazine Régal Julien Foin, associé au jeune cuisinier Laurent Renard tout droit sorti du Bristol (il paraît)... On s'attend à une cuisine certes simple mais surtout de qualité. En arrivant sur les lieux, on est séduites par le cadre, une salle baignée de lumière sous une grande verrière pour ce resto situé au fond du cour arborée au coeur du Marais. On s'installe - certes à 13h45 - et la serveuse nous apporte le menu.  

A peine le temps de jeter un oeil dessus qu'un cuisinier (et ce n'était pas Laurent Renard) déboule à notre table, nous demandant de commander immédiatement car l'office ferme... On s'exécute en se laissant tenter par un filet de lieu noir accompagné d'une purée de pomme de terre à l'huile d'olive et d'une salade, et par un sandwich façon croque-monsieur au jambon et aux pleurottes (16 €).

La purée à l'olive mérite mieux !

Pas de vin pour ce midi, malgré la liste tentante des vins et surtout des crus au verre. Vingt minutes passent, toujours rien à notre table, ni même les boissons commandées avec les plats. Tout autour ça s'active pourtant mais pas pour nous... Il faut donc réclamer. Nos plats arrivent enfin, les boissons ensuite. La cuisson du poisson est maîtrisée, mais la purée à l'huile d'olive mérite mieux.

Quant à mon sandwich, il est vite écoeurant,  vu la quantité de béchamel qui vient se mélanger à la salade présentée sous le pain toasté. On ne finira pas nos plats... Nous attendons alors la prise de commande des desserts, mais le cuisinier et son équipe et aussi la serveuse sont partis fumer à l'extérieur. Agacées, on demande l'addition (40 € à 2 pour 2 plats et une bouteille d'eau filtrée), on règle car on a hâte de s'en aller et surtout de ne plus revenir.

Arrêter de se moquer des clients

C'est une vraie déception surtout par le service minable car on aurait tant aimé que la présentation du restaurant via le site internet ne soit pas un mensonge (sic : un endroit où l’on se sent bien et où l’on a envie de revenir; chaque détail compte : le lieu, l’accueil, le service, la qualité de la cuisine....)

Si pour certains le fait de se rendre au restaurant est une affaire au quotidien, pour d'autres il reste un moment privilégié avec souvent la nécessité pour une famille d'économiser afin de s'offrir un moment de plaisir. Je voudrai donc qu'on arrête de se moquer des clients, et comme le dit souvent Gilles Pudlowski : "j'ai décider de gueuler quand c'est nécessaire". 

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