30 Novembre 2012
A partir du 8 décembre, dès la nuit tombée, la cathédrale du Mans retrouve ses chimères... Une mise en scène du patrimoine signée Skertzo et qui s'achèvera le 5 janvier prochain.
Le chevet (gothique) de la cathédrale Saint-Julien :
entre anges et démons (15 mn)
Des tableaux (anges et démons, forêt, zodiaque, leçon d’architecture, rosace, transparences, vaisseau, échelle...) se succèdent. Sur les arcs boutants, les tours, les pinacles, des anges semblent
voler. Le chevet de la cathédrale, comme une inextricable forêt de pierres, devient le théâtre de métamorphoses.
Afin d'exprimer toute la beauté de l’architecture du chevet, les lignes de forces sont tracées au plomb pour dessiner un vitrail infini. Plus tard, toute la cathédrale paraît vouloir prendre la
mer comme un immense vaisseau. Sur l’enceinte tentent de s’élever des flammes, des diablotins aux couleurs rutilantes.
2- L'escalier du jet d'eau : la
Naissance des chimères (15 mn)
Le jet d'eau nous invite à suivre les chimères qui s'y déploient.
3- La façade (romane) de la cathédrale :
le Concert céleste (10 mn)
Dans une des chapelles du chevet de la cathédrale, une fresque fut redécouverte au XIXe siècle révélant 47 anges
chanteurs et musiciens datant du XIVe siècle. Ensemble d'une beauté étonnante, il est aussi un formidable témoignage de l'instrumentarium médiéval : eschiquier, tambour à corde, flûte
double…
Cet ensemble rare est en cours d’attribution à Jean de Bruges, l’auteur de la célèbre tapisserie de l’Apocalypse,
conservée à Angers. Ces anges ont inspiré Skertzò, créateur du concert céleste donné chaque soir. Les anges musiciens dont certains ont dû être restaurés numériquement sont animés, leurs doigts
jouent les vraies notes, leurs joues se gonflent d'air pour souffler dans la cornemuse ou les flûtes, leurs ailes leur permettent un vol stationnaire ou des envolées. La partition est de Richard
Dubugnon, un jeune compositeur contemporain.
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