31 Janvier 2013
Yannick Noah, vainqueur à Roland Garros en 1984 et victorieux capitaine de
l'équipe de France de Coupe Davis en 1991, a mené en parallèle de sa carrière sportive une carrière musicale entamée dès 1991 avec le titre pop Saga
Africa.
Deux albums sortent dans les années 90, "Black and What" et "Urban Tribu". En l'an 2000, un album éponyme produit avec Jean-Jacques Goldman et Erick Benji remporte un grand succès. Son mélange unique de variété française mâtinée d'influences reggae connaît des suites avec les albums "Pokhara" (2003) et "Métisse" (2005).
En 2007 sort le disque "Charango" qui confirme ses talents pour la World Music. En 2012, Yannick Noah sort un album de reprises, "Hommage", avec lequel il souhaitait célébrer l’œuvre de Bob Marley
L'univers musical sympathique de Yannick
Noah, son passé marquant de tennisman, ses actions en faveur des enfants (Les enfants de la Terre et Fête le mur) et ses convictions généreuses font de lui une des personnalités
préférées des Français. Voici un extrait du concert qu'il a donné en 2011 à Argenteuil dans le cadre de son festival...
Faire la fête en 2013 pour célébrer
l'anniversaire de son sacre !
« Quoi qu’il arrive cette année, les 30 ans de ma victoire, on les fêtera! » Malgré les précautions oratoires de circonstance, Yannick Noah ne se fait aucune illusion. En juin 2013, le dernier vainqueur français d’un Grand Chelem pourra célébrer l’anniversaire de son sacre à Paris en 1983 sans qu’aucun successeur tricolore soit venu inscrire son nom sur le trophée des Mousquetaires, le 10 juin.
« Aujourd’hui, Tsonga est le meilleur Français, et de loin, mais je ne pense pas que la terre battue soit sa meilleure surface, confie la personnalité préférée de l'Hexagone. Il est capable de battre de bons joueurs mais là, il faut taper deux des quatre premiers d’affilée en cinq sets. (...) C’est trop chaud. La baston est trop dure. (...) Moi, en 1983, j’ai dû battre… ouais, deux *mecs ! »
L’ex-tennisman devenu chanteur trouverait déjà bien que Tsonga s’accroche à sa cinquième place à l’ATP. « Il s’installe, poursuit-il. Mais les connaisseurs savent bien qu’on a une génération avec trois Martiens : Federer, probablement le meilleur joueur de tous les temps, Nadal, qui domine encore plus la terre que Borg, et Djokovic, qui joue un tennis d’une autre époque et qui est le seul capable de battre les deux autres… »
A ce train-là, l’ancien numéro trois mondial peut préparer les quarante bougies… sans trop de souci !
* Lendl en quart et Wilander en finale