25 Janvier 2013
La raquette à neige, moyen de locomotion ancestral, est aujourd'hui en plein essor. Cette activité de loisir actif permet de se déplacer dans des paysages féériques. Mais attention, certaines règles de prudence et de sécurité sont à respecter. Par Henry SALAMONE |
La Fédération française de la montagne et de l'escalade possède sur son site internet des pages consacrées entièrement à la
pratique de la raquette. www.raquette.com Pour tout savoir sur la pratique de ce loisir familial, comment choisir sa randonnée en fonction des risques encourus, s'équiper le plus judicieusement. www. raquette-free.fr |
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Aujourd'hui, elle remporte un franc succès sur tous les massifs. On estime le nombre de raquettistes à 3 millions en Europe, dont 1,5 million en France, pays où ce sport a véritablement débuté. Quant aux autres pays européens, ils explosent avec des progressions allant jusqu’à 20 % par an sur les 5 dernières années.
Cette évolution est la conséquence d’une amélioration constante de la raquette à neige qui permet aujourd’hui d’évoluer sur tous types de terrains, de franchir de fortes pentes, des crêtes et d’atteindre des sommets.
La raquette du troisième millénaire n'a donc plus rien à voir avec son ancêtre trappeur, fait de bois et de cuir de caribou. En plastique, polyuréthane ou aluminium, elle est plus légère, souple, maniable et plus résistantes aux chocs.
Côté pratique, marcher avec des raquettes apporte à tous les pratiquants, âgés de 7 à 77 ans, comme aux skieurs en quête de neige vierge, la joie de la découverte, le goût de l'effort physique et l'intense plaisir d'évoluer en pleine nature et en totale liberté. En plus, il suffit de 10 cm de neige pour s’adonner à cette discipline.
Quelle raquettes utilisées ?
Le choix de sa paire de raquettes se fait en fonction de son poids, de son terrain de jeux et de ses chaussures. La taille et la forme d'une raquette déterminent la portance et la facilité marche. Pour faire simple, l'équation se résume ainsi : plus la surface du tamis est importante, plus la portance est grande.
Une notion essentielle, en particulier dans les neiges où l'on s'enfonce beaucoup. Si la raquette est vraiment large, moins il est facile de marcher normalement et plus on aura tendance à s'emmêler les pieds à chaque pas ! Les fabricants ont donc développés des modèles suffisamment larges et assez longues.
Le hic: si la partie arrière est longue, moins la descente est agréable car la raquette "traîne" quelque peu. Cependant, on trouve maintenant des raquettes bien équilibrés, en taille de guêpe. Les modèles sont déclinés en plusieurs taille. C'est surtout la longueur qui varie pour augmenter la portance.
Terrain plat et initiation. Peu ou pas de relief, des conditions clémentes et des sorties de courte durée, autour des stations sur des pistes aménagées ou près de la route.
Il n’est pas nécessaire d’avoir une raquette très large. La neige étant tassée, pas besoin de grande portance. Il est plus aisé de marcher avec de petites raquettes... Coté fixation, on préfère un modèle au réglage facile et rapide.
Petite randonnée. Le relief n'est pas très important, mais on trouve de petites montées et descentes, rarement raides. Pour bien les négocier, on veille à choisir une raquette dotée de "griffes" à l'avant, très utiles dès qu'il faut monter face à la pente. En s'éloignant des pistes, la neige est plus changeante, plus ou moins profonde. Il faut dans ce cas, prendre une raquette adaptée à son poids. Plus on est "lourd", plus la raquette est longue.
- Choisir des chaussures de montagne
dotées d'une membrane d'étanchéïté quel qu'en soit le brevet et la marque aposée sur la chaussure. - Elle doit assurer un bon maintien du pied et de la cheville ce qui est particulièrement important car le manteau neigeux peut dissimuler des micro-reliefs déséquilibrants. - Vos chaussures doivent être parfaitement adaptée à votre taille : trop larges elle génèrent fortement et ampoules et durant les descentes peuvent vous faire souffrir des orteils ; trop petites, elles compriment le pied, limitent la circulation sanguine et vous rendent très sensibles au froid. - ll existe aujourd'hui sur le marché des modèles de chaussures de montagne très performantes pour un usage standard tant estival qu'hivernal et dont le prix reste très accessible. En station de montagne, les magasins de sports proposent également des chaussures à la location. |
Les fixations : 3 grandes catégories
Le choix de son type de fixation va dépendre des chaussures utilisées et de ses parcours. En randonnée alpine, la fixation devra être fiable et précise.
Les fixations "rapides". La butté avant est en un demi cercle en fer, l'attache arrière vient basculer et appuyer sur le rebord du talon. Résultat : un chaussage plus rapide, une bonne tenue du pied, à condition que le réglage soit parfait.
De plus, il faut avoir une chaussure à semelle relativement rigide (type Vibram) et adapté à la fixation, c'est à dire avec gouttière à l'avant et un talon ad hoc (chaussures de ski ou coque montagne).
Les fixations "mixtes". Modèle constitué d'un "capot" où vient se loger la pointe du pied et d'une talonnière sur une plaque articulée.
Polyvalentes et efficaces, ces fixations équipent la plus grande partie des modèles de raquettes.
Elle accepte presque toutes les chaussures et assure une bonne tenue. Attention, certains modèles sont difficiles à régler avec des gants
Les attaches en lanières ou en caoutchouc. Ici, pas de plaque articulée. On y gagne en légèreté et accepte même les chaussures les plus larges (type moon-boots). Le maniement et les réglages sont parfois délicat avec des gants. Et pour être complet, il faut savoir que sans la plaque articulée, la tenue de la raquette est quelquefois moins précises, ce qui n'est pas un atout en pente raide.
Enfin, pour conclure, sachez qu'une bonne douzaine de marques est distribuée en france : TSL, Odem sport, Baldas, Tubbs, Grivel, Folly's, Inook, Quechua...