19 Janvier 2013
Cinq courses pour un spectacle grandiose, adaptées au niveau de chacun soit 126 km à
parcourir en deux jours et dans les deux techniques, classique et skate. Voilà le programme proposé par les organisateurs de la Transjurassienne. Par Henry Salamone |
Sympathique tradition à l'arrivée de la Transjurassienne qui couronne le premier classé de l'épreuve : on lui passe autour du cou une clarine véritable du Massif et au dernier classé, un gros coeur de pain d'épice (fabrication locale de Mouthe) |
Côté parcours, en plus d'un dénivelé total de 510 m, les difficultés restent omniprésentes : températures plus ou moins rigoureuses, fortes montées comme celle du Risoux et la célèbre côte du "Chalet des Ministres", descente rapide et sinueuse vers Bellefontaine.
Outre les quatre épreuves proposées aux concurrents qui se dérouleront les 9 et 10 février prochain, la Transjeune, épreuve réservée aux enfants, est organisée le 30 janvier à la station des Rousses sur un parcours compris entre 2 et 8,5 km selon les âges.
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Rappelons que la Transjurassienne est la seule épreuve française inscrite au calendrier de la Worldloppet, challenge mondial des épreuves de longue distance. Et pour la petite histoire, sachez que les éditions 1979, 1990, 1993, 2001 et 2007 n'ont pas eu lieu et ce, faute de neige...
Concilier sport, nature et environnement
Trans’Organisation a fait une démarche auprès du Groupe Tétras Jura dans le but de travailler ensemble pour la sensibilisation de la population à la préservation du Grand Tétras. Elle a proposé une rencontre permettant de discuter des différentes possibilités d’actions à mettre en place avec pour objectif de contractualiser cette collaboration par la rédaction et la signature d’une convention. |
Côté environnement, les organisateurs se sont engagés depuis 2009 dans une démarche qui concilie les enjeux environnementaux, sociaux et économiques avec notamment un partenariat pour limiter les transports, la préconisation au co-voiturage, la gestion des déchets, l'information sur les zones et espèces protégées auprès des participants et du grand public.
"Monsieur le sous-préfet a tenu à féliciter le travail réalisé au printemps et remis en été", confient les organisateurs. Le feu vert leur a donc été donné après l'ultime réunion par le CNPN (Comité national de la protection de la nature) et les services de l'état qui ont accepté pour l'édition 2013, le mythique parcours nominal Lamoura/Mouthe avec cependant trois parcours de repli.