CÔTÉ LOISIRS

Trois questions à Kengo Kuma

En avril prochain, sera inaugurée la Cité des Arts de Besançon, accueillant le Fonds Régional d'Art Contemporain et le Conservatoire à rayonnement régional de la capitale comtoise. Tous les amateurs d'art sont invités à découvrir cet espace exceptionnel les 6 et 7 avril prochains à l'occasion d'un week-end « Portes Ouvertes ».

 

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Ce bâtiment, situé au bord du Doubs, dans le centre de Besançon offre au regard un design résolument de son temps pensé par un architecte japonais visionnaire : Kengo Kuma. Agé de 58 ans, cet homme discret a étudié l’architecture à l’université de Tokyo, obtenant son diplôme en 1979. Il a fondé son cabinet Kengo Kuma and Associates en 1990 et a décidé de s’implanter en Europe en ouvrant un bureau à Paris en 2008.

 

2791_137d_kengo_kuma_nikolaj_alsterda.jpgQuelle est votre vision du projet de la Cité des Arts?
La Cité des Arts de Besançon, située au pied de la Citadelle Vauban permettra de requalifier les espaces publics et de valoriser l'empreinte industrielle de l'ancien port, elle est exemplaire au niveau environnemental. C'est un lieu qui invite à marier musique et art contemporain. J'ai voulu faire renaître l'ancien bâtiment de briques du port fluvial pour rappeler son histoire. Vous avez reçu en février le prix

« Performance et Energie pour l'Architecture » lors du salon Interclima de Paris, est-ce votre premier prix ?
Ce prix est très important pour moi mais pas seulement, il l'est également pour les générations futures et le futur de l'architecture. J'ai précisément été primé pour le fait de dédier la conception globale de mes chantiers à la performance énergétique et au développement durable, comme je le fais avec la Cité des Arts de Besançon.

« Je veux effacer l'architecture. C'est ce que j'ai toujours voulu faire et il est improbable que je change jamais d'avis », cette phrase est de vous, définit-elle votre style d'architecture ?
Mon œuvre est avant tout une critique des académismes, des formalismes et de toute complaisance au style et à la mode. Entre orient et occident, invention et tradition, je souhaite réellement donner un sens à la construction et la fondre le plus possible dans son environnement.
Avec la collaboration du Conseil régional de Franche-Comté 

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